Située à 216 mètres d'altitude sur un plateau à forte pente, Bulla Regia s’élève au lieu-dit anciennement dénommé Hammam Darradji, à une vingtaine de kilomètres à l’Est de
Chemtou, sur l’antique axe routier reliant Carthage à Hippo Regius, dans un riche terroir céréalier, la
moyenne vallée de l’actuelle Medjerda, les Campi Magni des auteurs anciens. La cité est fort ancienne. Dès le III° siècle avant J.-C., elle fait partie du territoire carthaginois.
Vers 150 avant J.-C., Massinissa s’en empare. À cette époque, la ville devient, sans doute, l’une des résidences royales numides. Bulla reçoit dès lors son épithète de « royale »
(Regia). Nous savons, en effet, d’après Paul Orose, qu’elle était l’une des résidences du roi Hiarbas. L’auteur tardif raconte que ce souverain, battu par Pompée et Hiempsal,
était venu s’y réfugier en 81 avant J.-C..
De même, la cité est mentionnée par Ptolémée, dans la table de Peutinger et dans l’itinéraire d’Antonin.
Les fouilles ont montré qu’avant même d’intégrer l’Empire romain, Bulla était une véritable ville, dotée d’une muraille en gros blocs agencés selon un appareil de type polygonal.
La surface enveloppée par cette muraille était, sans doute, bâtie de manière partielle.
Les fondations d’un vaste monument du Ier siècle avant J.-C. y confirment la présence de bâtiments urbains construits dès l’époque hellénistique. Encore plus remarquable est la découverte, au
Nord du site, d’un quartier du II° siècle avant J.-C. strictement implanté selon un plan orthogonal qui divise l’insula de la chasse en quatre lots égaux. D’autres fondations numides conservées
au Nord sous le marché ainsi qu’à l’emplacement des thermes memmiens semblent attester l’application de ce plan à l’ensemble de la cité.
Bulla Regia témoigne, par conséquent, de la profondeur de l’hellénisation de la Numidie pré-romaine, au profit, non seulement d’une élite, mais, également, des classes moyennes du royaume numide,
et, plus largement, de l’Afrique, hors du domaine punique.
Le matériel trouvé lors des diverses fouilles offre une idée du cadre de la vie quotidienne des futurs Bullenses Regii. Divers types de céramiques proviennent de la Méditerranée orientale et, à
partir du II° siècle avant J.-C., d’Italie, ce qui confirme « les étroites relations établies avec les centres du monde méditerranéen ».
Les habitations, dont une vingtaine a fait l'objet d'un dégagement, offrent la particularité d'être pourvues d'un étage souterrain, reproduction de moindre ampleur de l'étage supérieur qui est de plain-pied avec la rue. Cette solution d'étage enterré est un choix lié, mais pas seulement, à un faible relief. Les cuisines, qui nécessitent un espace aéré, ne se trouvent que dans la partie supérieure.
Les habitants trouvent ici une protection contre la chaleur et le soleil et, sans doute aussi, le moyen d'accroître la surface habitée.
Plan du Site
1 : Citernes
2 : Monument en opus reticulatum
3 : Citernes
4 : Ensemble monumental
5 : Arc
6 : Fort byzantin
7 : Temples
8 : Thermes memmiens
9 : Édifice de Diane
10 : Péristyle de maison
11 : Maison du trésor
12 : Maison n° 3
13 : Maison n° 7
14 : Basiliques chrétiennes
15 : Maison n° 2
16 : Maison du paon
17 : Insula de la maison n° 1
18 : Maison de la chasse
19 : Maison de la nouvelle chasse
20 : Tombes
21 : Maison n° 9
22 : Maison n° 10
23 : Maison de la pêche
24 : Maison n° 15
25 : Maison d’Amphitrite
26 : Thermes des Venantii
27 : Thermes du Nord-Est
28 : Maison n° 8
29 : Maisons n° 11, 12, 13 et 14
30 : Nymphée
31 : Forum
32 : Capitole
33 : Temple d’Apollon
34 : Basilique
35 : Marché
36 : Maison n° 4
37 : Maison n° 5
38 : Constructions non identifiées
39 : Thermes
40 : Théâtre
41 : Thermes à l’Est du théâtre
42 : Esplanade monumentale (A)
43 : Temple d’Isis
44 : Esplanade monumentale (B)
45 : Mur de soutènement
46 : Maison (?)
47 : Grands thermes Sud
48 : « Église d’Alexander »
Thermes memmiens (8)
Les thermes memmiens ont été construits sous la dynastie des Sévères, par Julia Memmia entre 220 et 240 après J.-C., un cryptoportique venant s'y adjoindre vers 360-365.
Cet un édifice de construction homogène : fondations construites en blocage, assise de réglage débordant le nu des murs, murs implantés en suivant un trait incisé dans l'assise et dessinant le plan de la salle. Le décor de la façade est difficile à déterminer : rien ne prouve que la maçonnerie n'était pas visible, et la couche de béton de tuileau qui recouvre le parement extérieur de certains murs ne porte pas de traces de peinture. Un décor de marbre ou de peinture ornait cependant l'entrée principale du vestibule. Elle est précédée par un portique. L'entrée est vaste, au centre de la façade.
Les murs, les arcs sont en grand appareil réglé, taillé dans un calcaire local, sauf quelques parois appareillées en petits moellons qui s’interpénètrent avec le précédent. Le tout était enduit, mosaïque, plaqué de marbre. Aucune utilisation de brique n'est notée. Le travail de taille s'est fait sur place, du moins dans l'ajustement de certains murs, mais les travaux ont été menés côte à côte, comme plusieurs chantiers, et non comme un tout avançant progressivement d'un point vers un autre, ce qui a provoqué quelques défauts de jonction entre les pièces. Cependant, le souci de respecter un plan d'ensemble est manifeste et permet de garder la cohésion, la puissance du monument.
Comme il est usuel dans un bâtiment thermal d'époque impériale, tous les couvrements sont construits en blocage. Ces voûtes ont été montées soit à l'aide de coffrages provisoires en bois, soit à l'aide de coffrages perdus de tubes de terre cuite. Ailleurs, les voûtes en berceau sont simplement plaquées contre les murs, retombant sur les piliers par de fragiles et grossiers bourrages de tubes et de plâtre : habitude de construction usuelle, mais dénuée de sens ici puisqu'on ne manquait pas de place pour appuyer le blocage aux piliers. Les voûtes d'arête ont posé de graves problèmes de portée et le coffrage de tubes a dû s'avérer difficile ou impossible à mettre en place. Les couvertures se font en terrasses, souvent desservies par des escaliers et où l'on circulait. Elles sont soigneusement enduites d'une épaisse couche de béton de tuileau, et de faibles pentes assurent la bonne évacuation des eaux recueillies dans des canalisations verticales maçonnées.
L'eau et le chauffage sont des éléments essentiels de ces thermes. La fouille de Bulla Regia apporte les éléments suivants à nos connaissances : alimentation par une citerne, trois canalisations internes au moins, trop-plein déversé dans une fontaine de la façade Nord, et évacuations dans les égouts. Neufs foyers assuraient le chauffage, dont six pour le seul caldarium, ce qui est exceptionnel. L'air passe à proximité des solia, assurant une grande puissance de chauffe, grâce à des brindilles et de petites branches, de tourteaux d'olive (résidu laissé par la presse). Les parois chauffées comportent de nombreux tenons de fer pour les lier au grand appareil.
Le décor des thermes comportait au moins 2 000 m² de mosaïques, des plaques de marbre sur les murs, des stucs, des enduits peints. Les mosaïques sont indépendantes de l'architecture, et, bien que rigoureusement composées selon des modules précis, elles ne sont pas significativement placées par rapport aux portes ou décrochements des murs. Le frigidarium est remarquable par ses motifs figurés et sa polychromie, coquilles à tentures, broderies, bouquets de feuilles, tapis central avec peut-être un labyrinthe dont le motif central est perdu. C'est un travail très soigné, la majeure partie des mosaïques relevant d'un style noir et blanc discret. C'est peut-être le décor des parois qui rehaussait et mettait en valeur la sobriété du décor des sols. A Bulla Regia ce décor montre la persistance du décor noir et blanc aux III° et IV° s. après J.-C., alors que l'on pouvait penser que la polychromie avait triomphé. Les marbres (dont ceux du frigidarium) s'harmonisent avec les parois peintes imitant l'opus sectile (dont celles du gymnase) : calcaire jaune des marches et des embrasures, marbres blancs et bleus des murs, plinthes des murs en blanc veiné de bleu, mosaïque des sols et des voûtes. Des tracés préparatoires, quelques découpes savantes de plaques de marbre de Chemtou permettent de penser que des sujets floraux, animaliers, voire humains décoraient aussi les murs, mais sont perdus aujourd'hui. Quant aux enduits, eux aussi très dégradés, ils consistaient surtout en décor floral au haut des murs, et en panneaux de couleur dans les parties moyennes et basses.
Les thermes memmiens dus à Julia Memmia, connue par une grande inscription, d'une famille sans doute liée aux Calpurni d'Utique, fille du consul de 191-192, relèvent d'un
investissement financier considérable. Ils sont construits sur une place où existent, en 200, des temples, des demeures privées. Celles-ci sont détruites pour bâtir les thermes, la palestre, une
petite place isolant désormais deux temples voisins, mieux mis en valeur. En 360 la palestre est supprimée, la place est close, ceinte de portiques, ornée d'un escalier monumental d'accès.
A l'époque byzantine, les thermes memmiens sont transformés en locaux dont la destination reste inconnue.
La grande salle centrale - Frigidarium -, longue de 15,50 mètres et large de 11 mètres, est remarquable par la beauté de l'appareil et la conservation de ses murs. L'un d'eux, le septentrional, en pierres de taille jusqu'à la hauteur de 4 mètres, s'élève encore à 18 mètres au-dessus du sol. Il offre à sa partie supérieure une magnifique baie, encadrée de pierres de taille, de 5,10 mètres de hauteur, que surmontent les amorces d'une immense voûte d'arête qui recouvrait toute la salle.
Maison de la chasse (18)
Dans les plus riches demeures, comme la Maison de la chasse, les pièces sont distribuées sur deux côtés d'un petit péristyle carré qui est la source centrale d'aération et de lumière, des ouvertures secondaires accentuant cet effet. Il n'y a en effet pas d'atrium dans les maisons d'Afrique romaine mais plutôt une véritable cour à ciel ouvert comme dans les maisons des médinas arabes ou dans certaines habitations puniques.
La Maison de la chasse possède un péristyle, mesurant 19 mètres sur 13, orné de colonnes à chapiteaux corinthiens. En outre, l'étage inférieur possède un dédoublement du
triclinium du rez-de-chaussée. La technique mise en œuvre, en particulier dans les voûtes souterraines, est remarquablement bien conservée.
La Maison de la chasse constitue l'unique exemple local où l'histoire de l'occupation du site a pu être retracée grâce à des fouilles exhaustives, de l'époque hellénistique à
l'époque byzantine, avec implantation d'installations diverses dont des thermes privatifs au IV° siècle.
Toutes les pièces de la Maison de la chasse sont voûtées selon un système original, assez particulier à l'Afrique du Nord où il fut conçu dans le courant du II° siècle de notre
ère et fut utilisé jusqu'à la conquête arabe ; on le retrouve dans plusieurs cités romaines en Tunisie.
Il s'agit de voûtes construites à l'aide de tubes en terre cuite, en forme de bouteille sans fond, emboîtés les uns dans les autres, le goulot étant en règle générale
toujours orienté vers le haut ; les scellements sont réalisés avec du plâtre, disposé dans le fond ouvert du tube et planté sur le goulot de l'élément précédent ; la clef est réalisée par un
double emboîtement, en cassant le goulot d'un tube rempli de plâtre ; des séries d'arc sont montées ainsi, serrées les unes contre les autres et scellées au plâtre. Après l'achèvement de la
voûte, l'intrados (surface intérieure de la voûte) est revêtu d'un enduit de chaux, parfois destiné à recevoir un décor. S'imposant surtout en raison du manque - ou la rareté - des matériaux de
coffrage qui servaient à la construction de voûtes classiques, ce procédé permettait la construction de voûtes légères, quoique de portée réduite ; réservé à l'origine au montage des voûtes
en berceau, on parvint par la suite à l'étendre à l'édification de voûtes d'arêtes.
Maison de la nouvelle chasse (19)
Maison de la pêche (23)
La Maison de la pêche, du nom de la principale thématique iconographique du décor mosaïqué, est bâtie selon le même type que la " maison de la chasse ".
Maison d’Amphitrite (25)
Elle est à deux niveaux, comme la maison de la chasse. Les pièces du sous-sol s'ouvrent sur un grand vestibule longitudinal couvert par une succession de voûtes d'arêtes où l'on descend par un escalier en pierre de vingt-quatre marches, que coupent trois paliers. Le côté Sud de ce passage est occupé par les trois pièces principales, la plus vaste se trouvant entre les deux autres. L'entrée en est remarquable. Elle s'étend sur toute la largeur et deux colonnes corinthiennes, portant un linteau mouluré, la divisent en trois parties. Cette ouverture n'était pas fermée par des battants ; elle devait l'être par de larges tentures ; d'autre part, elle donne sur une pièce voûtée, éclairée par en haut, comme, du reste, les autres salles de cette demeure souterraine. Une telle disposition rappelle singulièrement la maison romaine primitive, avec son simple atrium, sur lequel donnait, le tablinum flanqué des deux alae, représentées exactement ici par les deux salles situées de chaque côté de la première.
C'est à l'intérieur de cette salle, éclairée, du côté opposé à l'entrée, par un grand soupirail, que se trouve la mosaïque représentant le triomphe d'Amphitrite. Sa situation, au centre et
à l'entrée de la pièce, autorise à admettre qu'elle était faite pour être entourée des trois lits d'une salle de repas. On voit qu'elle participe, en somme, des caractères propres à deux pièces
que l'on distingue habituellement, en les séparant, dans les antiques demeures, le tablinum et le triclinium. La partie supérieure du motif figuré par la mosaïque offre la déesse, la tête
auréolée, assise sur les croupes accolées d'un Triton et d'une Néréide, le premier tenant d'une main un panier, la seconde tenant d'une main un gouvernail et de l'autre une corbeille pleine de
coquillages. Deux génies ailés volent et tiennent une couronne au-dessus de la tête de la divinité. Plus bas, sous les flots, deux autres génies, à cheval sur des dauphins, lui présentent, l'un
un coffret plein de bijoux, l'autre un miroir au manche richement ciselé. Au-dessous d'eux nage dans l'eau ou repose sur le fond une grande quantité de poissons, de coquillages, de mollusques,
aux couleurs vives et chatoyantes.
Contre un des côtés de l'encadrement de cette mosaïque, et non plus dans la grande salle, mais dans le couloir, une autre décoration en cubes multicolores représente un beau portrait de femme en
buste, vêtue simplement de la tunique, dans un large encadrement rappelant beaucoup certaines peintures qui ornent les murs des maisons de Pompéi.
Théâtre (40)
Situé au Sud du noyau urbain, sur un terrain en pente vers les plaines, le théâtre de Bulla Regia est construit sur un terrain plat selon la tradition architecturale
romaine.
La zone d’implantation de l’édifice correspond à une plate-forme rectangulaire bordée au Sud par un mur de soutènement. Au Nord de cette plate-forme passe une importante rue qui traverse la ville
du Nord au Sud.
D’un diamètre de 60 mètres environ, cet édifice s’insère sans peine dans la série des théâtres de dimensions moyennes.
Une série de voûtes rayonnantes, concentriques et inclinées, supportait les gradins. Mais, curieusement, les arcades extérieures de la voûte bordent la rue Nord ; ainsi une partie de la
circulation passait sous les gradins, empruntant deux portes cochères obliques.
La cavea pouvait contenir de 2 500 à 3 000 spectateurs. On pénétrait dans le monument par l’un des trois vomitoria équipés d’escaliers desservant les gradins.
Une rangée de trois gradins, bas et larges, est réservée aux personnalités. Elle est séparée de la première praecinctio par une balustrade (balteus) encore bien conservée. Le maenianum inférieur
est composé de cinq gradins, divisés en six cunei par huit escaliers radiaux de six marches.
L’orchestra semi-circulaire, mesurant 8,23 mètres de diamètre, est délimitée au Nord par un balteus et au Sud par le mur de pulpitum. Son sol est fait de grandes dalles de marbre de Chemtou, excepté sa partie centrale revêtue par une mosaïque tardive représentant un ours en position
d’attaque.
Le rebord de la scène est rythmé de niches alternativement rectangulaires et arrondies. À chaque extrémité du pulpitum, deux escaliers permettent de passer de l’orchestre à la scène. Celle-ci est
recouverte d’un pavement de mosaïque blanche très dégradée, alors qu’il ne subsiste de la frons scaenae que les trois absides des exèdres habituelles avec, légèrement en saillie, les trois portes
d’entrées des artistes.
D’après une récente étude, l’édifice de Bulla Regia aurait connu deux phases de construction.
Dans son premier état, ce serait un petit théâtre de forme semi-circulaire bordé au Nord par une voie publique.
Le monument serait lié à la grande esplanade (A et B) dotée dès l’époque numide d’un sanctuaire (temple B). Cette situation daterait au plus tard du Ier siècle après J.-C., date probable de
l’aménagement du portique entourant l’esplanade A.
Sous le règne conjoint de Marc Aurèle et Lucius Verus, le théâtre, devenu monument de spectacle, se serait embelli et considérablement agrandi.
En effet, le deuxième état de l’édifice « correspond à l’extension de la cavea et au réaménagement de la scène dont le mur, autrefois rectiligne, a été doté de trois absides semi-circulaires ». Cet agrandissement aurait imposé d’empiéter sur la vaste rue Nord obligeant une partie de la circulation à emprunter l’ambulacre du théâtre.
Esplanades monumentales A (42) et B (44)
Th : Théâtre avec extension
I : Temple d’Isis
B : Temple B d’origine numide
A et C : Temples, début du Ier siècle
D : Temple et bassins, règne d’Hadrien ?
C’ : Sanctuaire édifié au II° siècle ?
C’’ : Temenos construit sous les Sévères ?
E : Temple construit à la fin du II° ou au début du III° siècle
R : Espaces réaménagés au-dessus de l’ancienne résidence
CI : Chapelle du culte impérial ?
Ba : Salle de banquets rituels et annexes ?
T : Thermes romains
Ch : Chapelles ?
S : Grande stoa réutilisée et dotée d’absides
TS : Temple du culte sévérien
Esplanade monumentale (A) (42)
Au Sud du théâtre, s’ouvre une grande place rectangulaire fermée (80 x 40 m), dallée et entourée d’un portique large de 5 mètres.
Cette première esplanade, ou esplanade A, est ornée de bassins, de fontaines et, à l’Est, de salles annexes dont la destination reste inconnue. Sur le grand axe, on peut voir, à l’Est, un temple
très ruiné. À l’Ouest, se trouve un groupe de trois sanctuaires accolés qui conservent encore leurs soubassements.
Sources
Textes :
"Tunisie", Les Guides bleus, Hachette, 1977
Jean-Pierre Vallat, Bulla Regia : les thermes memmiens : H. Broise, Y. Thébert, Recherches archéologiques
franco-tunisiennes à Bulla Regia, II. Les architectures, 1. Les thermes memmiens , 1994
Louis Carton, Note sur les fouilles exécutées en 1910-1911 à Bulla Regia, Comptes rendus des séances de
l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Vol. 55, N° 8, 1911
Walid Ben Akacha, Le développement urbain de Bulla Regia, ville polycentrique de l’Afrique proconsulaire,
Mélanges de l'École française de Rome - Antiquité, 128-1, 2016
Textes/Plans :
Yves Thébert, Bulla Regia, Encyclopédie berbère, Bracelets – Caprarienses, 11, p. 1647-1653, 2013
Bulla Regia, wikipedia.org
Plans :
Hichem Ksouri, Le théâtre de Bulla Regia dans son contexte urbain, Université Michel de Montaigne -
Bordeaux III, 2012
Yvon Thébert, Thermes romains d'Afrique du Nord et leur contexte méditerranéen, Publications de l'École
française de Rome, 2003
Photos : 1978 - 1985