De l'Est à l'Ouest de Biskra s'étend la région des Zibans dont Biskra est la capitale. En arrière, l'Aurès en forme de toile de fond. La culture du palmier-dattier est la principale activité des oasis qui la parsèment.

 

Située sur la rive droite de l'oued Biskra, la ville est véritablement la première étape saharienne que l'on atteint après avoir franchi la barrière de l'Aurès, qui forme dans le lointain un décor de montagnes.

 

Son oasis s'étend sur 5 kilomètres le long de la rive droite de l'oued et couvre 1300 hectares. C'est une forêt de 150000 palmiers et de plusieurs milliers d'arbres fruitiers dans laquelle sont dispersés des villages bâtis en tourbes ou briques séchées au soleil.

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Biskra
[NB014-1981-13] Biskra


Située au pied des Aurès dont elle ferme la marche, faisant face au Grand Sud, la ville de Biskra étonnera le voyageur dès le premier abord. Au lieu des dunes et des paysages de rocaille attendus, ce sont d’immenses étendues verdoyantes qui s’imposent au regard. Palmeraie géante, larges surfaces irriguées, barrages, la ville a combattu, depuis sa fondation au XI° siècle par les Zibans, pour fertiliser ce bout de désert, espoir d’une vie meilleure. Aujourd’hui, avec ses vergers, ses 100000 palmiers qui produisent la reine des dattes, la Deglet Nour, Biskra est une cité prospère, entre ville moderne et médina préservée.

A 17 km à l'Est, une belle oasis vous donne rendez-vous avec l’histoire. Sidi Okba doit, en effet, son nom au mythique héros de la conquête arabe du Maghreb, Okba Ibn Nafaâ, fondateur de la ville tunisienne de Kairouan, qui trouva la mort lors de la célèbre bataille de Tehouda, en 684. Une mosquée, plus ancien monument arabe d’Algérie, fut érigée sur son modeste tombeau, encore aujourd’hui lieu de pèlerinage.



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Sources

Textes :

"Algérie", Les Guides bleus, Hachette, 1977

Algérie : Le plus beau désert du monde, Ont.dz

 

Photos :  1978 - 1981