Djamaa et ses environs

 

Située entre Biskra et Touggourt, à approximati- vement 170 kilomètres au Sud de Biskra et à 50 kilomètres au Nord de Touggourt, l'oasis de Djamaa comportait un peu plus de 400000 palmiers en 1977.

 

A l'entrée de la localité, à cette même époque, la plus importante usine de conditionnement des dattes de l’Algérie était équipée pour traiter 16000 tonnes à chaque saison, nécessitant l'emploi de 2800 personnes.

 

Au-delà de Djamaa, le pays devient plus sablonneux, les dunes alternent avec les chotts ; les oasis se multiplient.

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Un chott est, en Afrique du Nord, une étendue d'eau salée permanente, aux rivages changeants, située dans les régions semi-arides.


Des géomorphologues le limitent à la partie tantôt ennoyée tantôt découverte autour du lac, portant quelque végétation et faisant partie d'un ensemble plus étendu qu'ils préfèrent nommer sebkha.

Les chotts sont alimentés de façon discontinue lors des rares pluies, et subissent une forte évaporation qui accumule les sels à la surface des limons, parfois exploités. Le sol salé de ces chotts pourraient contenir et être la source de Yersinia pestis et en être le réservoir, l'écosystème de cette bactérie qui infecterait les dromadaires (réservoirs), et postérieurement, les personnes mangeant leur viande mal cuite.



 

Sebkha : mot qui désigne les plaines salines soumises à des inondations périodiques. Dans les milieux désertiques, les dépressions ne sont occupées que temporairement par de l’eau. Une forte évaporation conduit à la formation caractéristique d’une croûte d’évaporites qui tapissent le fond de ces dépressions.


Les différents types de sebkhas dépendent de leur milieu de formation. Mais toutes les sebkhas ont un point commun : il s’agit de zones proches de la nappe phréatique. La déflation joue jusqu’à ce que soit atteint le niveau hydrostatique. Par capillarité, l’eau de la nappe subit une aspiration due à sa propre évaporation en surface. Se faisant, elle dépose successivement des sels dissous de carbonate de calcium, de gypse, d’anhydrite et de chlorure de sodium, qui précipitent pour donner une croûte imperméable, et parfois très épaisse, d’évaporites.


Les sebkhas interdunaires font partie de l'un des trois grands types de sebkha, associés à des conditions de formation spécifiques.

Comme leur nom l’indique, elles correspondent aux lagunes laissées dans les champs de dunes par déflation. Dans les plaines salines où elles se forment, la nappe phréatique est superficielle et permet la formation de séries évaporitiques, et notamment du gypse.

 

Déflation : Entraînement par le vent de matériaux fins et secs
Hydrostatique : Nappe d’eau immobile


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Sources

Textes :

"Algérie", Les Guides bleus, Hachette, 1977

Chott, wikipedia.org

Erwan Le Fol, Comment se forment les Sebkhas ?, 24/10/2008

 

Photos :  1978 - 1981